Documents de références#

Documents de synthèse#

The Shift project - the carbon transition think tank - travaux sur le numérique#

  • Pour une sobriété du numérique - 2018

    • Résumé Ce premier rapport du Shift Project sur le numérique dresse un état de lieux du secteur. Il affiche les tendances à la hausse de tous les indicateurs propres aux activités numériques (explosion du trafic de données, diversification des usages, augmentation de la part du numérique dans la consommation énergétique et dans les émissions de CO2 (au niveau mondial).
  • Déployer la sobriété du numérique - Novembre 2020

    • Résumé Le bilan du secteur du numérique montre que même le progrès technologique ne permettra pas d’orienter les activités numériques sur une trajectoire pérenne. Il s’impose alors de concevoir à tous les niveaux une forme de sobriété. Cela signifie d’identifier, parmi la diversité des usages du numérique, ceux dont nous pouvons nous passer, afin d’assurer la stabilité des services essentiels. Le rapport détaille comment les citoyens, les entreprises (au sens large), et les ingénieurs, et les fournisseurs de service peuvent renforcer la stabilité du numérique. En particulier le rapport fournit de nombreux éléments sur les problématiques suivantes : • Comment augmenter la durée de vies de nos appareils • Comment augmenter la résilience des systèmes d’information des entreprises. • Comment identifier si les projets d’objets connectés permettent vraiment de réduire un impact environnemental ?
  • Impact environnemental du numérique : tendances à 5 ans et gouvernance de la 5G - Mars 2021

    • Résumé Ce rapport actualise les données sur les tendances du numérique (rétrospective sur les rapports précédents). La suite du rapport porte sur le déploiement de la 5G. Il fournit de nombreux chiffres sur les implications du déploiement de cette technologie (consommation d’énergie, évolution du volume de données, impact environnemental…). Il propose également des points méthodologiques pour identifier, pour un cas d’usage de la 5G donné, si : • Le déploiement de ce cas d’usage est-il réaliste ? • Le déploiement de ce cas d’usage est-il viable/nécessaire ? Si oui dans quel(s) endroit(s) ?

ADEME Agence de la transition écologique#

EcoInfo (Groupe CNRS pour une informatique éco-responsable)#

IEA International Energy Agency#

  • Digitalization & Energy - Octobre 2017

    • Résumé Chapter 2 analyses the current and potential impact of digitalization on energy use in the three main demand sectors – transport, buildings and industry. Chapter 3 looks at the impact of digital technologies on energy supply, focusing on oil and gas, coal and electricity. Chapter 4 explores the more transformational potential of digitalization to break down individual energy silos, to blur the boundaries between energy demand and supply, and to help create a highly interconnected electricity system. Chapter 5 assesses the direct use of energy by digital technologies themselves, including data centres, data networks and connected devices. Chapter 6 considers the main cross-cutting risks of digitalization – cybersecurity, privacy and economic disruption.

GREEN-IT Communauté des acteurs du numérique responsable#

  • Empreinte environnementale du numérique mondial - Octobre 2019

    • Résumé Cette étude porte sur l’évolution 2010-2025 de l’empreinte environnementale du numérique. La définition du numérique choisie ici étant « L’ensemble des équipements électroniques qui manipulent des données binaires, à l’échelle planétaire ». Plus précisément, l’empreinte environnementale est observée sous 4 axes : la consommation des ressources, le réchauffement climatique, le bilan énergétique, et la consommation d’eau.

CIGREF (association représentative des entreprises et administrations utilisatrices de services numériques)#

CNRS/INRIA#

  • Le vrai cout énergétique du numérique

    • Résumé

      Ce document dresse un éventail de la diversité des paramètres à prendre en compte pour estimer l'empreinte carbone d'un appareil numérique. Il permet également de se rendre compte que les méthodes de calculs peuvent influer considérablement sur les valeurs obtenues (en terme de consommation ou d'émissions de GES par exemple). La balance avantages/inconvénients dépends en effet de l'objet en lui même, mais aussi de l'utilisation qui en sera faîte.

      Sont également évoqués les moyens de réductions efficaces des impacts, tant au niveau des grosses infrastructures réseaux, que dans les habitudes quotidiennes.

  • MOOC Impacs environnementaux du numérique

Haut conseil pour le climat#

Etude des impacts positifs potentiels du numérique sur le climat#

  • Que peut le numérique pour la transition écologique ?

    • RésuméRapport de Gauthier Roussilhe qui étudie le potentiel du numérique en tant que vecteur de solutions aux enjeux énergie et climat. De nombreux domaines sont répertoriés (Smart Buildings, Smart Energy, Smart Agriculture, Télémédecine...)
  • Énergie et Numérique : des défis réciproques

    • Résumé Document de l'ANRT qui présente une étude croisée des évolutions en terme de performance énergétique des systèmes numériques et de leur apport dans différents secteurs de l'économie.

      En terme de performance énergétique des systèmes numériques, le document donne une bonne idée des évolutions des systèmes numériques (architecture matériel et architecture distribuée, ordinateurs quantiques, loi de moore et énergie).

Articles de recherche#

Estimation des impacts environnementaux du numérique et évolutions#

Estimating the Carbon Footprint of BLOOM, a 176B Parameter Language Model. Alexandra Sasha Luccioni, Sylvain Viguier, Anne-Laure Ligozat - Journal of Machine Learning Research (2023) https://www-inf.telecom-sudparis.eu/COURS/cen/Articles/MESURE/2023-BLOOM-Carbon_Footprint.pdf

  • The real climate and transformative impact of ICT: A critique of estimates, trends, and regulations -2021

    • Résumé In this paper, we critique ICT’s current and projected climate impacts. Peer-reviewed studies estimate ICT’s current share of global greenhouse gas (GHG) emissions at 1.8%–2.8% of global GHG emissions; adjusting for truncation of supply chain pathways, we find that this share could actually be between 2.1% and 3.9%. For ICT’s future emissions, we explore assumptions underlying analysts’ projections to understand the reasons for their variability. All analysts agree that ICT emissions will not reduce without major concerted efforts involving broad political and industrial action. We provide three reasons to believe ICT emissions are going to increase barring intervention and find that not all carbon pledges in the ICT sector are ambitious enough to meet climate targets. We explore the underdevelopment of policy mechanisms for enforcing sector-wide compliance, and contend that, without a global carbon constraint, a new regulatory framework is required to keep the ICT sector’s footprint aligned with the Paris Agreement.
  • Moore’s Law and ICT Innovation in the Anthropocene -2021

    • RésuméIn information and communication technologies (ICTs), innovation is intrinsically linked to empirical laws of exponential efficiency improvement such as Moore’s law. By following these laws, the industry achieved an amazing relative decoupling between the improvement of key performance indicators (KPIs), such as the number of transistors, from physical resource usage such as silicon wafers. Concurrently, digital ICTs came from almost zero greenhouse gas emission (GHG) in the middle of the twentieth century to direct annual carbon footprint of approximately 1400 MT CO2e today. Given the fact that we have to strongly reduce global GHG emissions to limit global warming below 2°C, it is not clear if the simple follow-up of these trends can decrease the direct GHG emissions of the ICT sector on a trajectory compatible with Paris agreement. In this paper, we analyze the recent evolution of energy and carbon footprints from three ICT activity sub-sectors: semiconductor manufacturing, wireless Internet access and datacenter usage. By adopting a Kaya-like decomposition in technology affluence and efficiency factors, we find out that the KPI increase failed to reach an absolute decoupling with respect to total energy consumption because the technology affluence increases more than the efficiency. The same conclusion holds for GHG emissions except for datacenters, where recent investment in renewable energy sources lead to an absolute GHG reduction over the last years, despite a moderate energy increase. We formulate hypotheses for this absence of absolute decoupling from three scientific fields: ecological economics, economics of technology and sociology of technology. We argue that aligning direct GHG emissions of the ICT sector on a trajectory compatible with Paris agreement requires an ecological transition in innovation by adopting sobriety in addition to efficiency.
  • Estimating the Carbon Footprint of BLOOM, a 176B Parameter Language Model -2023

    • Résumé Progress in machine learning (ML) comes with a cost to the environment, given that training ML models requires computational resources, energy and materials. In the present article, we aim to quantify the carbon footprint of BLOOM, a 176-billion parameter language model, across its life cycle. We estimate that BLOOM’s final training emitted approximately 24.7 tonnes of CO2eq if we consider only the dynamic power consumption, and 50.5 tonnes if we account for all processes ranging from equipment manufacturing to energy-based operational consumption. We also carry out an empirical study to measure the energy requirements and carbon emissions of its deployment for inference via an API endpoint receiving user queries in real-time. We conclude with a discussion regarding the difficulty of precisely estimating the carbon footprint of ML models and future research directions that can contribute towards improving carbon emissions reporting.

Advertizing#

Efficacité énergétique des langages de programmation#

  • Ranking programming languages by energy efficiency -2021

    • Résumé Cette étude tente de répondre aux questions suivantes :
      • Peut-on comparer les efficacités énergétiques des languages de programmation ?
      • Le language le plus rapide est-il le plus efficace énergétiquement?
      • Quel est le lien entre l'usage de la mémoire est la consommation d'énergie ?
      • Peut-on trouver le meilleur language vis-à-vis du temps, de l'énergie et de la mémoire ?

Eco-conception du logiciel#

Outils à destination du monde industriel#

Green Software foundation#

  • Green Software Practitioner MOOC Un MOOC d’environ 5h pour apprendre comment évaluer l’impact carbone du numérique dans les services logiciels.

    RésuméSont évoqués pendant ce cours les éléments suivants
  • Carbon Efficiency: liens entre les émissions carbone (ou équivalent carbone) et les impacts sur le climat
  • Energy efficiency: pourquoi rendre nos logiciels efficaces énergétiquement
  • Carbon Awareness: liens entre consommation électrique et émissions carbone, comment utiliser cette conscience pour par exemple déplacer les traitements logiciels (lieu et temps), décroître les consommations lorsque l'intensité carbone est haute
  • Hardware efficiency: le logiciel est exécuté sur des machines qui ont un coût énergétique lors de leur production (énergie grise) comment diminuer cette énergie grise en augmentant la durée de vie des appareils ou en otpimisant l'utilisation des machines
  • Measurement: introduction de la spécification Software Carbon Intensity (calcul prenant en compte les émissions carbone à l'utilisation et à la production des machines)
  • Climate commitment: s'y retrouver dans la jungle des terminologies (neutralité carbone, compensation, neutralisation, énergie neutre, et zéro net) et

Proposé par l’INR l’institut du numérique responsable#

  • GR491 Le guide de référence de conception responsable de services numériques (Institut du Numérique Responsable 2021)

    Le numérique responsable couvre de nombreux aspects : vie privée et respect du RGPD, accessibilité à tous les usagers, utilisation des ressources (eau, énergie). Concernant l'aspect énergie les points d'action envisagés sont multiples : réduire obscolecence logiciel et matériel, minimiser les échanges de données, penser à l'architecture pour minimiser les échanges de données volumineux, penser le déploiement du logiciel, réduire les dépendances inutiles, diminuer le nombre de fonctionnalités)  Un guide de conception en 8 familles, 57 recommandations et 491 critères
  • MOOC Numérique responsable

  • Le guide des bonnes pratiques du numérique responsable 2023

Proposé par les designers ethiques#

Proposé par ARCEP/ARCOM#

ARCEP Autorité de Régulation des Communications Electroniques, des Postes et de la distribution de la Presse

ARCOM Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique)

Grand public#