Dans l’arborescence, l’opération de création d’un lien physique fait apparaître une nouvelle entrée. Dans notre exemple, comme indiqué dans la figure suivante, la nouvelle entrée est créée dans un autre répertoire. La non-copie des blocs de données se voit notamment par les numéros d’inode identiques.
Il y a plusieurs raisons d’utiliser des liens. Un premier usage permet d’utiliser un nom local donc plus
court pour référencer un élément. Ici, le lien joue le rôle d’alias et il évite une frappe longue,
ce qui diminue le risque d’erreur. Les liens servent aussi à définir différents noms logiques
pour un même élément. Par exemple, un administrateur qui représente ses partitions par
des noms logiques n’a que des liens à modifier lorsqu’il veut changer un disque et toutes ses
procédures (démarrage, sauvegarde...) continuent à être opérationnelles si elles utilisent les noms
logiques. Ce type de lien présente deux limitations. Tout d’abord, on ne peut pas établir
de liens entre systèmes de fichiers différents, chacun ayant une gestion séparée des numéros
d’inodes. Ensuite, on ne peut pas non plus établir un lien physique sur un répertoire. La
version BSD a introduit la notion de lien symbolique, en vue de supprimer ces deux limitations.
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