Le bash permet à l’utilisateur de définir des alias, c.-à-d. ses propres mnémoniques pour accéder aux
commandes. La commande substituée par alias doit être donnée entre simples quotes si elle comporte
des caractères spéciaux. Le nom d’un alias ne doit pas comporter de méta-caractères. L’alias ainsi créé
s’utilise comme une commande ordinaire: le shell le remplace par la commande indiquée lors de la
définition de l’alias. Il est naturellement possible de compléter la ligne de commande avec des options, des
arguments et des redirections. La commande unalias permet de supprimer les alias passés en arguments.
Lors de l’analyse d’une commande, le shell commence par substituer les alias: ainsi lorsqu’un alias
porte le même nom qu’une commande, c’est l’alias qui est utilisé. Mais on peut toujours
accéder à la commande initiale en utilisant le caractère d’annulation (« \ ») devant le nom de
l’alias:
par exemple alias unalias=’ls’ permet de créer un alias unalias, puis \unalias unalias permet
d’appeler la commande unalias (et non la commande définie par l’alias unalias) et donc de détruire
l’alias unalias.
Il faut noter la différence entre utiliser des simples quotes et des doubles quotes:
- alias lw1=’ls -l $PWD’ interprété à l’exécution donc dynamique
-
- alias lw2="ls -l $PWD" interprété lors de la définition donc statique
La commande alias permet également de lister les alias définis avec leurs valeurs: sans argument, elle
affiche tous les alias alors qu’avec une liste d’arguments, l’affichage est limité aux alias de cette liste.
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