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Eléments de solution

  1. Régulation de la vitesse d'envoi des données en fonction des capacités de stockage et des vitesses de traitement du destinataire ... L'absence de contrôle de flux peut amener à la saturation des ressources (buffer principalement) du destinataire, et ainsi à la destruction par le destinataire d'informations transmises. Outre la perte de performance par une sur-utilisation des mécanismes de reprise, cela peut souvent mener à des phénomènes de congestion ...
  2. HDLC et X25 utilise le mécanisme de fenêtre d'anticipation (taille fixe) pour un contrôle de flux souple et les trames et paquets RNR pour les incidents de saturation...
  3. De façon générale, l'indépendance des couches du modèle OSI fait que l'on peut retrouver la même fonction dans différentes couches sans que cela soit redondant parce que à chaque fois la fonction s'applique au contexte particulier et au dialogue spécifique de la couche ... Dans le cas des couches 2,3,4 cette idée un peu conceptuelle du modèle OSI est beaucoup plus nette dans la mesure où les entités des 3 couches sont physiquement (géographiquement) différentes.

    Le contrôle de flux au niveau 2 concerne uniquement le dialogue direct entre 2 noeuds voisins indépendement du reste du monde. Il s'agit d'éviter la saturation des buffers de réception de la machine voisine.

    Dans le cas de la couche 3, le dialogue protocolaire opère sur l'ensemble des noeuds utilisés pour relier 2 abonnés. Dès que l'on fait de la commutation de paquets (ou du multiplexage de façon plus générale), le goulot d'étranglement va être le buffer d'émission au niveau de chaque noeud du réseau (ce buffer est partagé par plusieurs connexion réseau). Le contrôle de flux sur chaque connexion réseau est alors indispensable si l'on veut éviter la saturation de ces buffers et la congestion du réseau qui en découlerait.

    Pour la couche 4, les entités concernées sont uniquement les 2 machines distantes. Le contrôle de flux porte donc sur les buffers de reception de la machine distante et la vitesse de traitement de l'application distante.

  4. Le contrôle de flux à l'interface consiste à dire que si je suis saturé au niveau de la couche N, je me contente de saturer la couche N-1 pour faire le contrôle de flux. Cela fonctionne bien tant que l'on ne fait pas de multiplexage au niveau de la couche N-1. Par contre, si plusieurs connexion de niveau N utilisent la même connexion de niveau N-1, faire du contrôle de flux à l'interface sur une des connexions va pénaliser abusivement toutes les autres.


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Pascal Hennequin (LOR-AIGRI)
Thu Mar 27 15:37:26 MET 1997