Le contrôle de flux au niveau 2 concerne uniquement le dialogue direct entre 2 noeuds voisins indépendement du reste du monde. Il s'agit d'éviter la saturation des buffers de réception de la machine voisine.
Dans le cas de la couche 3, le dialogue protocolaire opère sur l'ensemble des noeuds utilisés pour relier 2 abonnés. Dès que l'on fait de la commutation de paquets (ou du multiplexage de façon plus générale), le goulot d'étranglement va être le buffer d'émission au niveau de chaque noeud du réseau (ce buffer est partagé par plusieurs connexion réseau). Le contrôle de flux sur chaque connexion réseau est alors indispensable si l'on veut éviter la saturation de ces buffers et la congestion du réseau qui en découlerait.
Pour la couche 4, les entités concernées sont uniquement les 2 machines distantes. Le contrôle de flux porte donc sur les buffers de reception de la machine distante et la vitesse de traitement de l'application distante.