Datagramme IPv6
De IPv4 à IPv6
Disparitions
Pour alléger le travail des routeurs :
- Entête de taille fixe, pas d'options, IHL inutile (options -> extensions)
- La fragmentation devient de bout en bout, plus dans les routeurs intermédiaires.
les champs identification, fragment offset, et flags disparaissent.
Nécessite en contrepartie un algorithme de découverte de PATH MTU à la source
- Le Checksum sur l'entête disparaît. Le checksum transport (TCP,UDP,..) devient
obligatoire.
Changement de noms
- le TTL (a l'origine en seconde) est renommé "Hop Limit". Il compte explicitement
le nombre de routeurs traversés
- le champs "Proto" devient "Next Header". Il englobe à la fois l'encapsulation comme IPv4
et le nouveau mécanisme d'extensions.
- "Total Length" devient "Payload Length". La taille de l'entête n'est plus comptée
Nouveauté
- le champ "TOS" Type of service (1 octet), est remplacé par un
champ "flow label" sur 28 bits (ou éventuellement 2 champs "traffic class" sur 8 bits
et "flow label" sur 20 bits). La spécification IPv6 impose uniquement que la valeur
de "flow label" soit inchangée de bout-en-bout. Les protocoles (éventuels) de QOS
sont libres de définir l'utilisation intelligente qu'ils veulent faire de ce champ.
Conclusion
En supprimant un certain nombre de mécanismes et de champs, l'entête IP passe de 20 Octets à 40 Octets !!
Mécanisme d'extension d'en-tête
Des mécanismes complémentaires ou optionnels d'IP sont gérés syntaxiquement
comme des encapsulations d'entêtes spécifiques à chaque fonctionnalité.
L'objectif principal est que seules les entités concernés par une fonctionnalité
décodent l'entête correspondante.
Les extensions sont hiérarchisées, et le comportement face à une extension inconnue
est complètement spécifié (ignore,destruction,...).