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La simulation de phénomènes complexes dans des domaines comme l'énergie, la météorologie ou encore la médecine est un enjeu stratégique majeur pour notre société tant du point de vue économique que politique. La précision de ces simulations dépend de nombreux paramètres (complexité de l'algorithme, finesse du pas de calcul, précision des calculs intermédiaires,...) mais aussi de la puissance de la machine utilisée.
Des machines appelées supercalculateurs ont, dans un premier temps, répondu à ces besoins. Cependant, depuis une dizaine d'années, la tendance est plutôt aux grappes de calcul qui ont un bien meilleur rapport qualité/prix (pour preuve le Top500). Cette évolution est principalement due au développement de technologies réseaux hautes performances d'un point de vue matériel mais aussi au développement de supports logiciels adaptés. Un grand effort a été porté sur les interfaces de communication bas niveau accompagnant chaque technologie réseau. Le nombre de technologies grandissant (SCI, Myrinet, Quadrics, InfiniBand, etc.) a vu se multiplier le nombre d'interfaces et s'éloigner tout espoir de portabilité sur d'autres types de matériel réseau sans l'utilisation d'interfaces de communication portables. Récemment, de nombreux efforts de recherche se sont donc focalisés sur la recherche d'un meilleur compromis entre portabilité et performance. L'interface de communication multi-protocoles Madeleine développée dans l'équipe de recherche Runtime s'inscrit dans ce mouvement.
Le projet de programmation proposé consiste à:
Les étudiants auront accès à la grappe de calcul du LaBRI et aux machines expérimentales de l'équipe Runtime.