Généralement, les systèmes d’exploitation proposent deux manières de lancer des applications. La première d’entre elles a été décrite dans la section 4 (première utilisation), c’est l’interface graphique. La seconde forme a aussi commencé à être utilisée, c’est ce que l’on appelle le « mode commande » via les fenêtres de terminal. Le « mode commande » est présenté plus en détail dans cette section par le biais de l’interface correspondante appelée le shell en Unix. Comme cela a déjà été indiqué auparavant, même si les environnements graphiques multifenêtres permettent de ne taper que peu de lignes de commandes, l’utilisateur averti connaît les lignes de commandes correspondantes et aucun environnement graphique multifenêtre ne pourra atteindre la puissance d’expression du « mode commande ». En outre, les commandes permettent de mieux appréhender et comprendre les concepts.

Cette section définit le double rôle d’un shell: interpréteur de commandes et langage de programmation. Le shell utilisé à Télécom SudParis en enseignement informatique est le bash. La première partie de cette section développe la puissance d’interprétation du bash en commençant par la description de l’algorithme du shell, en continuant avec les redirections et les tubes, et en terminant par le passage en revue des caractères spécialement interprétés (ou méta-caractères). À ces mécanismes (redirection, tube, méta-caractères) sont adjoints les concepts de variable, d’alias, de structure de contrôle et de fonction (ces deux derniers points ne seront pas abordés: ils sont juste cités pour être complet), ce qui donne un langage de programmation très puissant, mais néanmoins difficile à maîtriser par les débutants. C’est pour cette raison et parce qu’en général (en formation initiale par exemple) l’algorithmique n’est étudiée qu’après ce module que les aspects programmation du shell ne sont juste qu’abordés. Enfin, le dernier point étudié dans cette section montre comment configurer le shell.  
 
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